Le père Noël est généralement reconnu et célébré dans la plupart des pays européens et américains.
Ailleurs, celui qui distribue les cadeaux durant les vacances d'hiver, incluant le nom, l'apparence, l'histoire, et la date d'arrivée, varie grandement.
En Amérique latine, il est généralement désigné sous le vocable
« Papá Noel », mais cette appellation subit quelques variations dans certains pays.
En Europe, les rituels liés à l’approche de l’hiver sont ancestraux.
Au Moyen Âge, l’Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints[réf. nécessaire].
Par le nom de « saint Nicolas », elle désigne Nicolas de Myre, un personnage qui vécut au IVe siècle au sud de la Turquie actuelle près d’Antalya, contemporain de la dernière vague de persécutions et du concile de Nicée, moment important du christianisme.
Le conservateur et responsable du département d’information numérique au Musée copte, Hani Zarif, affirme
« Papa Noël, connu sous le nom de Santa Claus, est une vraie personnalité historique ».
C’est l’évêque de Myre né vers la fin du IIIe siècle en Lycie, au sud de l’actuelle Turquie. Possédant un héritage important, il distribuait les cadeaux et la nourriture aux pauvres et aux familles modestes pendant la nuit, anonymement.
Ainsi il tentait de récupérer le mythe du Santa Klaus scandinave laique à des fins religieuses. Ce qui n'aura de cesse pendant des siècles.
Lors des Croisades, au XIe siècle, sa dépouille est volée par des marchands italiens, mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire.
Les reliques sont transférées à Bari, en Italie.
Un chevalier lorrain aurait aussi récupéré une de ses phalanges et l’offrit à l’église de Port. Devenue lieu de pèlerinage, la ville est alors rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port. Saint Nicolas devient le saint patron de la Lorraine.
En 1477, le duc de Lorraine, René II, lui attribue sa victoire contre Charles le Téméraire3. Par la suite, sa légende sera reliée à la Nativité.
Il deviendra dans presque toute la France « Papa Noël »
soit « Père de la Nativité ».
Á Bari en Italie, la relique aurait produit des miracles.
Selon une légende, il aurait ressuscité trois enfants découpés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits.
C’est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est (notamment dans l’Est de la France en Alsace, à Metz, à Nancy et à Saint-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu’un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l’était (grande barbe, crosse d’évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
Au XVIe siècle, la légende du saint s’enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de la légende).
En France, à partir du XIIe siècle également appelé, le vieux qui présidait ce cortège, est par la suite appelé « Noël ».
En Asie, certains pays, particulièrement ceux qui ont adopté la culture occidentale, célèbrent également Noël et le distributeur traditionnel de cadeaux.
Certains pays perpétuent Noël en tant que tradition (spécialement pendant les vacances), comme Hong Kong, les Philippines, le Timor oriental,
la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour, l'Inde, et les communautés chrétiennnes d'Asie centrale et du Moyen-Orient. Les chrétiens d'Afrique et Moyen-Orient perpétuent la tradition de Noël depuis le XIXe siècle et
le XVIe siècle.
Les descendants perpétuent la tradition de leurs ancêtres.
En Europe, les rituels liés à l’approche de l’hiver sont ancestraux.
Au Moyen Âge, l’Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints.
Par le nom de « saint Nicolas », elle désigne Nicolas de Myre, un personnage qui vécut au IVe siècle au sud de la Turquie actuelle près d’Antalya, contemporain de la dernière vague de persécutions et du concile de Nicée, moment important du christianisme.
Le conservateur et responsable du département d’information numérique au Musée copte, Hani Zarif, affirme « Papa Noël, connu sous le nom de Santa Claus, est une vraie personnalité historique ». C’est l’évêque de Myre né vers la fin du IIIe siècle en Lycie, au sud de l’actuelle Turquie. Possédant un héritage important, il distribuait les cadeaux et la nourriture aux pauvres et aux familles modestes pendant la nuit, anonymement. Ainsi il tentait de récupérer le mythe du Santa Klaus scandinave laique à des fins religieuses. Ce qui n'aura de cesse pendant des siècles.
Lors des Croisades, au XIe siècle, sa dépouille est volée par des marchands italiens, mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Les reliques sont transférées à Bari, en Italie. Un chevalier lorrain aurait aussi récupéré une de ses phalanges et l’offrit à l’église de Port. Devenue lieu de pèlerinage, la ville est alors rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port. Saint Nicolas devient le saint patron de la Lorraine. En 1477, le duc de Lorraine, René II, lui attribue sa victoire contre Charles le Téméraire[3]. Par la suite, sa légende sera reliée à la Nativité. Il deviendra dans presque toute la France « Papa Noël » soit « Père de la Nativité ».
Á Bari en Italie, la relique aurait produit des miracles. Selon une légende, il aurait ressuscité trois enfants découpés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits. C’est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est (notamment dans l’Est de la France en Alsace, à Metz, à Nancy et à Saint-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu’un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l’était (grande barbe, crosse d’évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages. Au XVIe siècle, la légende du saint s’enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de la légende). En France, à partir du XIIe siècle également appelé, le vieux qui présidait ce cortège, est par la suite appelé « Noël ».